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Inventaires, suivis et études naturalistes

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Inventaire floristique © Julien Marie
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Inventaire entomologique © Olivier Vinet
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Baguage d’un vautour moine © Bruno Descaves
La stratégie scientifique 2014-2029 du Parc national fixe les champs d’action prioritaires en termes, notamment, d’acquisition des connaissances sur le patrimoine naturel du territoire. Les inventaires, les suivis et les études spécifiques sont les principaux outils au service de cette activité. 

 

Accroître la connaissance, une ambition dès la création du Parc national

 

Après la création du Parc, des travaux d’inventaire du patrimoine naturel ont été entrepris et plusieurs de projets de réintroduction d’espèces animales disparues ou très rares ont été réalisés notamment pour le Castor d’Europe, le Grand tétras ou encore le Vautour fauve.

Des suivis ont ensuite été initiés sur des espèces natives des Cévennes et des Causses : Aigle royal, Faucon pèlerin, Hibou grand duc ou encore Ecrevisse à pieds blancs…

Au début des années 2000, après avoir réalisé en 1995 et 1997 respectivement les catalogues de la faune (2 410 espèces identifiées) et de la flore (2 217 espèces inventoriées), l’établissement public du Parc a orienté ces inventaires en priorité sur la biodiversité des milieux ouverts.

 

Des outils au service de la stratégie scientifique 2014-2029

 

Dans sa stratégie scientifique, l’établissement a retenu, pour la connaissance du patrimoine naturel, six groupes d’espèces prioritaires :

  • les plantes à fleurs et fougères
  • les vertébrés allant des reptiles et amphibiens, aux poissons et écrevisses, en passant par les  vautours et rapaces. Dans cette catégorie, on retrouve aussi les mammifères notamment les chauves-souris
  • les papillons de jour (famille des rhopalocères)
  • les libellules (famille des odonates)
  • les criquets, sauterelles et grillons (famille des orthoptères)
  • certaines familles de coléoptères

Une ou plusieurs équipes d’agents du Parc national travaillent sur chaque groupe d’espèces. 

Certaines réalisent des inventaires sur l’ensemble des espèces d’un groupe : c’est le cas par exemple des coléoptères saproxyliques en forêt ancienne ou de la flore vasculaire (plantes à fleurs et fougères).

D’autres sont engagés dans des suivis de quelques espèces prioritaires d’un groupe, comme les suivis des populations de Chouette de Tengmalm, de busards, de Chouettes chevêche ou encore de l’avifaune du cœur du Parc.

Les agents du Parc contribuent également à des études et projets de recherche sur la biodiversité, comme l’application de protocoles nationaux de veille sanitaire sur les amphibiens et les reptiles.