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L’agriculture

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Berger menant son troupeau de brebis sur l'Aigoual © Arnaud Boussiou / TERRA Ministère de l'Environnement
L’agriculture et l’élevage sont indispensables à la vitalité économique du Parc national. Les activités pastorales et d’élevage contribuent à la préservation des paysages et de la biodiversité. Maintenir une agriculture dynamique, respectueuse de l’environnement et gestionnaire de l’espace est un enjeu majeur pour le territoire.

 

L’agriculture, une activité essentielle y compris dans le cœur du Parc

 

Bien qu’étant dans un territoire au climat rude et aux reliefs montagneux, l’activité agricole cévenole compte près de 1 700 exploitations, dont  431 dans le cœur de Parc, et représente plus de 3 000 emplois. Avec 350 exploitations, l'agriculture biologique est en plein développement.

L’agriculture est une activité majeure qui valorise plus du quart de la superficie du Parc national. Dans la zone cœur, les agriculteurs exploitent plus de 36 000 ha, soit 40 % de la superficie.

Souvent seule activité économique dans les hameaux, l’activité agricole permet de maintenir des territoires ouverts et vivants. Il peut s’agir de cultures fourragères, maraîchères ou encore fruitières.

 

La prédominance de l’élevage

 

Les pratiques d’élevage sont dominantes dans le Parc national. Elles représentent une force économique importante. Le territoire est caractérisé par la diversité des productions issues des filières d’élevage. La filière bovine est actuellement celle qui génère le plus gros chiffres d’affaires.

De manière générale, chaque type d’élevage est majoritaire dans un massif : les bovins sont retrouvés sur le Mont Lozère, les ovins sur les Causses et les caprins dans les Vallées cévenoles.

Le territoire du Parc national est le berceau de l’élevage de chevaux d’endurance.

L’apiculture, très ancrée dans la culture cévenole, occupe une place importante au sein des pratiques agricoles locales.

Outre l’élevage, la culture des plantes représente une activité agricole non négligeable dans les Cévennes. La filière Châtaigne demeure, par exemple, bien développée. La production de pommes est en pleine croissance, à l'instar du maraîchage et de l’oignon doux certifié AOP.