Partager

Rétrospective des 50 ans du Parc: regards d’avenir

Vie du Parc
pnc50_076_260920_mg_2257.jpg
Dans l’ancien tribunal, un parcours visuel et sonore a été proposé au public. Le regard porté par les jeunes, de la maternelle aux études supérieures, sur la vie dans les Cévennes de nos jours et pour les 50 ans à venir

« Nous avons eu beaucoup de visiteurs. Mais je remarque qu’il est difficile de se projeter en 2070. C’est trop loin ! », s’exclame Julien, étudiant à l’IUT Mines  d’Alès. Les étudiants ont inventé un jeu,« la futurfrise » destinée à imaginer le futur. Des mots clés jalonnent la frise qui débute en 2020 et se prolonge au-delà de 2070. Les visiteurs sont invités à faire des propositions.

«Nous avons eu des propositions à court terme, pour les 25 prochaines années. Faire pâturer les chèvres dans la forêt pour favoriser le débroussaillage naturel comme cela se faisait autrefois ou encore utiliser d’anciennes fosses pour effectuer des réserves d’eau»,résume Julien.

Une autre frise est donnée à voir, celle des jeunes des Réserves de biosphère, réalisée dans le cadre d’un forum qui s’est déroulé au mois d’août à Cendras. Les jeunes ont travaillé sur cinq thématiques : Agriculture et alimentation - Loisirs et tourisme - Biodiversité et Paysages - Patrimoine local et architecture - Déplacements et communications.

 

reserves biosphere parc national cevennes
Une trentaine de jeunes issus des Réserves de biosphère de l’arc méditerranéen français se sont réunisdurant deux jours à Biosphera à Cendras à l’occasion d’un forum au mois d'août

 

Via des ateliers, ils ont donné leur vision du territoire pour les 50 ans à venir. Parmi leurs propositions : l’amplification de la formation, la sensibilisation et l'éducation des visiteurs qui viennent en milieu naturel, la libération du foncier pour favoriser l'installation de petites exploitations agricoles biologiques sur des terrains privés et à l'abandon, l’augmentation de l’autonomie du territoire par la production agricole et la production d’énergies renouvelables ou encore la nécessité de cultiver l'esprit de résistance et de liberté de ce territoire par la possibilité de se déconnecter (résistance à la 5G) et de résister aux lobbys agro-industriels. 

 

untitled_artwork2.jpg
Imaginer le devenir des paysages

Les plus jeunes se sont également investis. Une exposition a retracé le travail réalisé par les élèves de maternelle de l’école de Florac dans le cadre de l’atlas de la biodiversité communale. Durant deux ans, les enfants ont été sensibilisés aux différents milieux naturels et aux espèces qui les peuplent par une garde monitrice du Parc national et une animatrice du Réseau d’Éducation à l’Environnement de Lozère (REEL48). Leurs sorties ont donné lieu à des prises de vues réalisées par le photographe Marc Bruguière.

Les élèves de la classe de terminale de l'option cinéma du lycée Jean-Baptiste Dumas à Alès se sont quant à eux intéressés à la gestion forestière. Ils ont réalisé un reportage dans la forêt de l'Aigoual suite à l'obtention du label «Forêt d'exception». Ce court reportage, lauréat du concours national « jeunes reporters pour l’environnement » dont le thème cette année est la gestion durable des forêts, a été présenté au public.

 

Des collégiens du Collet-de-Dèze sont allés à la rencontre de différents acteurs (apiculteur, castanéiculteur...) afin d’en apprendre davantage sur leurs métiers et recueillir leurs témoignages sur leurs visions du territoire dans les 50 prochaines années. Aidés par l’ artiste plasticienne, Nelly Monnier, les élèves du collège de Saint-Jean du Gard ont pour leur part tenté d’imaginer le devenir des paysages par la mise en couleur de photographies actuelles. Ainsi, des immeubles ont poussé sur le mont Lozère, la rue principale d’un centre bourg se transforme en rivière, d’anciens bâtiments sont réhabilités en pizzeria et cinémas clinquants.

 

Avez-vous reçu De serres en valats ?

Cet article est extrait du nouveau numéro du magazine du Parc De serres en valats.
Numéro exceptionnel dédié aux 50 ans du Parc, il a été distribué dans les boites aux lettres des habitants du Parc national des Cévennes à la mi-décembre.

Dorénavant, tous les habitants - résidents permanents et secondaires, "stop pub" ou non - de toutes les communes coeur et/ou adhérentes du Parc national sont destinataires du magazine.
41 500 exemplaires ont été imprimés et plus de 40 000 seront distribués dans les boîtes aux lettres.

L'établissement remercie toutes celles et ceux qui auraient dû être destinataires de De serres en valats mais ne l'ont pas reçu, de le lui faire savoir par mail en écrivant à  communication@cevennes-parcnational.fr et en précisant impérativement  leur nom, prénom et leur adresse postale complète.