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La faune

 La faune du Parc national est extrêmement diversifiée. Plus de 2 400 espèces ont été répertoriées. On y trouve des espèces aussi bien méditerranéennes que continentales ou alpines ; forestières, steppiques, rupestres ou liées aux milieux humides.

 

Plus de 2 400 espèces animales

 

La richesse de la faune du Parc national est caractérisée par la présence de :

  • 70 espèces de mammifères sur 135 en France
  • 195 espèces d’oiseaux dont 135 nicheuses
  • 16 espèces d’amphibiens
  • 26 espèces de reptiles
  • 23 espèces de poissons
  • plus de 2 000 espèces d’invertébrés dont 1 824 d’insectes

 

Des animaux d’une grande valeur patrimoniale

 

En se fondant sur la nomenclature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), on dénombre 42 espèces strictement menacées dont 11 en danger et 31 vulnérables, 18 espèces rares, 14 espèces au statut indéterminé, et 20 espèces à surveiller

Le Parc national abrite aussi des espèces d’intérêt communautaire. 103 espèces sont concernées par la directive européenne « Habitats » - dont 2 sont des espèces prioritaires, la rosalie alpine et l’osmoderme érémite – et 48 par la directive « Oiseaux » - dont une prioritaire, le vautour moine. Enfin, 229 des espèces présentes sont totalement protégées par le Code de l’environnement français

 

Pourquoi une telle richesse

 

Cette richesse est d’abord liée à la diversité des reliefs, des expositions, des altitudes et des influences climatiques, et à l’amplitude altitudinale. Ceci joue notamment pour les espèces de petite taille (invertébrés, micromammifères, passereaux...).

 

Le rôle de l’homme, important mais contrasté

 

L’homme a constitué un facteur direct de disparition pour les espèces de grande taille. Pratiquement tous les grands mammifères, ongulés et prédateurs, et la plupart des grands rapaces et gallinacés ont disparu à l’époque historique.

Il a également indirectement favorisé de nombreuses espèces par son action sur le maintien des milieux ouverts : pelouses, prairies, cultures et landes. Ses modes de production, relativement peu agressifs pour le milieu naturel jusqu’à ce jour, ont préservé les chaînes alimentaires.

 

Des réintroductions réussies

 

Les différentes actions de gestion en faveur de la faune et, plus récemment, les réintroductions menées avec succès par le Parc national ont permis de favoriser ou d’assurer le retour de quelques espèces disparues, comme les vautours fauve et moine.

 

Des espèces disparaissent, d’autres s’installent

 

L’homme ne maîtrise pas tout. On constate des évolutions divergentes selon les espèces. La disparition de l’outarde canepetière et de la perdrix grise coïncide, par exemple, avec le retour de la loutre d’Europe et de la chouette de Tengmalm.

 

 

Toutes les informations sur la faune du Parc national des Cévennes sont disponibles sur Biodiv'Cévennes