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Le Parc national partenaire de l’effacement de la digue du plan d’eau de Florac-Trois-Rivières

Eau et milieux aquatiques
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Avec l'effacement du seuil du plan d'eau de Florac-Trois-Rivières, le Tarnon va retrouver son état d'origine © Yannick Manche PNC
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Le seuil du plan d'eau de Florac © Yannick Manche PNC
Afin de permettre au Tarnon de couler en toute liberté et de restaurer ainsi la continuité écologique pour le déplacement des espèces et des sédiments, la commune de Florac-Trois-Rivières a procédé à l’effacement du seuil du plan d’eau, avec l’aide financière de l’Agence de l’eau Adour-Garonne et l’appui technique du Parc national.

Les milieux aquatiques constituent d'importants réservoirs de biodiversité. La restauration de la libre circulation des espèces aquatiques et du transport sédimentaire est devenue une des priorités des politiques de l’eau et a fait l’objet d’un plan national. Sur le territoire du Parc national, le maintien de la qualité des cours d'eau et de leurs fonctionnalités nécessite notamment la restauration de la continuité des cours d'eau.

Dans le cadre de la convention d'application de la charte de la commune de Florac-Trois-Rivières, l'établissement public du Parc national a apporté son appui technique dans les travaux d'effacement de la digue du plan d'eau communal. En effet, les ouvrages comme le seuil du plan d’eau de Florac-Trois-Rivières transforment le milieu naturel. Ils appauvrissent la biodiversité par le ralentissement de l’écoulement des eaux, favorisant ainsi l’installation d’espèces adaptées aux eaux stagnantes qui se développement au détriment des espèces d’origine. L’effacement du seuil va permettre au Tarnon de retrouver son état naturel et une eau de meilleure qualité.

Par ailleurs, la digue constituait un piège à sédiments et entraînait la nécessité d'un curage annuel du plan d’eau, onéreux pour la commune, et non sans risque. L’effacement de l’ouvrage dispense de tout entretien. En fonction de l'évolution naturelle du cours d'eau, des aménagements pour la baignade seront envisagés : accès, stationnement et plages.

 

Le saviez-vous ?

Sur un même cours d’eau, un secteur sans ouvrage peut abriter plus de 600 poissons de 9 espèces différentes tandis qu’un secteur avec ouvrage(s) abriterait moins de 30 poissons de 4 espèces différentes.

Source : FDAAPPMA 62 (2007) – La continuité écologique des cours d’eau – Un enjeu majeur du bassin Artois Picardie pour 2015