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2 causeries à la croisée des chemins !

Dans le cadre de la préparation de la candidature de Clermont-Ferrand et du Massif central au titre de Capitale européenne de la Culture, l’association Clermont-Ferrand Massif central 2028 en partenariat avec le GRIN et l’association des parcs naturels du Massif central (IPAMAC) proposent « Les Causeries », un cycle de rencontres à la croisée des chemins dans les parcs du Massif central.

 

En explorant les relations que nous entretenons avec les non-humains, l’art, les cultures traditionnelles ou encore les lieux que nous habitons et qui nous habitent, « les Causeries » engagent une réflexion collaborative à travers le Massif central, dans des lieux chaleureux et intimes, où le pas de côté est de mise !

Parmi les 6 causeries qui se dérouleront dans les parcs naturels du Massif central, 2 se dérouleront dans les Cévennes en partenariat avec le Parc national.

 

Lieux et liens

 

Des lieux et des liens

Le 8 juin à partir de 18h30 au Relais de l’Espinas à Saint-Andéol de Clerguemort

« Loin des yeux, loin du cœur. » - Proverbe latin

Si le proverbe affirme que les liens se rompent à mesure que la distance physique s’installe entre les êtres, on peut comprendre que cette sagesse populaire affirme qu’il existe, entre le lieu et le lien, une relation de cause à effet : le lieu ferait le lien. Or l’on observe aujourd’hui une tendance globale : concevoir les médiathèques, les musées, les écoles, les aéroports ou même encore les banques comme des lieux de sociabilité, appelés la plupart du temps tiers-lieux. Balzac l’avait déjà perçu à son époque, le café est le parlement du peuple.

Faut-il alors compter sur l’architecture ou les tiers-lieux pour réparer et rétablir les liens ? Ne serait-ce d’ailleurs pas le lien qui fait le lieu, et non l’inverse ?

On en cause avec Franck Bouilloc, architecte et enseignant à l’école supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand et Maurice Jeannet, bénévole pour l’association Épi de Mains.

 

Nombril du monde

 

Le nombril du monde

Le 9 juin à partir de 18h30 à la Fabrique du Viala à Lanuéjols (Lozère)

« Je me sers d’animaux pour instruire les hommes. » - Jean de La Fontaine

Placer l’homme au centre de l’univers et considérer que toute chose se rapporte à lui, c’est ce que l’on appelle l’anthropocentrisme. Et de l’anthropocentrisme à l’anthropomorphisme il n’y a qu’un pas… l’univers de Disney est là pour en témoigner. Parmi la grosse centaine de long-métrages d’animation produits, on en compte plus de la moitié dans lesquels des animaux, des objets, des plantes ou des émotions ont un comportement humain. À l’opposé, il y a ces œuvres qui proposent d’adopter le regard de l’animal en filmant à sa hauteur ou encore de penser comme une plante, le temps d’un film ou d’une expérience théâtrale, avec un objectif à peine dissimulé : tordre le cou au Disney gaze. Cependant, une question philosophique se pose alors : peut-on vraiment se mettre à la place d’un non-humain ?

On en cause avec Claire Perraudeau, comédienne, metteuse en scène, autrice et cocréatrice de la Compagnie l’Hiver Nu et Vincent Deville, Maître de conférences en Histoire et Esthétique du cinéma à l’Université Paul Valéry Montpellier 3.