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Les premiers pas de deux nouveaux administrateurs

Institutionnel
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 © Séance du CA du 16 mars 2023

 

 

Suite à l’installation du nouveau conseil d’administration de l'établissement public en janvier dernier, l’assemblée s’est réunie le 16 mars au siège du Parc à Florac pour sa première réunion de l’année.

Entretien avec deux nouveaux administrateurs.

 

Parmi les 53 membres du conseil d’administration, 14 d’entre eux forment le collège des personnalités à compétence locale. Parmi elles, Marylène Pieyre, résidente permanente du cœur de Parc et Nicolas de Davydoff, directeur de Cévennes Tourisme.

 

 

Quelles sont vos impressions suite à votre participation au premier conseil d'administration ?

 

 

C’est intéressant de se retrouver dans un espace de concertation avec une cinquantaine de personnes pour pouvoir échanger librement.

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Marylène Pieyre : J’ai plutôt bien vécu ce premier CA qui a été assez administratif avec l’adoption du compte financier mais cela est nécessaire.

C’est intéressant de se retrouver dans un espace de concertation avec une cinquantaine de personnes pour pouvoir échanger librement. Ce CA s’est déroulé dans une relative bonne ambiance où les administrateurs s’écoutent.

Dans cette instance, je pense qu’il faut avoir suffisamment de temps pour débattre et être outillé pour apporter quelque chose de constructif et pas seulement un point de vue. Pour ma part, c’est un point de vigilance pour la suite.

 

 

 

 

 

On sent bien qu’il y a une dynamique à l’œuvre et elle est intéressante à tous points de vue.

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Nicolas de Davydoff : Ce premier CA fut assez conforme à l’idée que je m’en faisais.

Au vu de la diversité des thématiques, des sujets et des compétences portés par le Parc, je suis ravi de pouvoir y contribuer. On sent bien qu’il y a une dynamique à l’œuvre et elle est intéressante à tous points de vue.

Le Parc a un périmètre de projets pluridisciplinaires et de réflexion qui est vraiment très adapté. Et pour moi qui suis géographe de formation, cela me plaît beaucoup. Je trouve cela passionnant d’être au cœur de cette organisation.

 

 

 
 
 

Marylène Pieyre, en tant que résidente permanente du cœur, quel sera votre engagement au sein du CA ?

 

Tous les habitants résidant ici ont un rôle à jouer pour maintenir notre qualité de vie.

Je ne prétends pas représenter l’ensemble des habitants du cœur de Parc pour des questions de légitimité. Habiter aujourd’hui dans un espace protégé, c’est notre dénominateur commun.

Au regard des conséquences du changement climatique, nous allons forcément devoir adapter nos pratiques sur la mobilité, l’agriculture, notre rapport au vivant, la gestion de nos ressources et en particulier l’eau. C’est une chance de vivre dans un espace protégé mais cela va nous demander de partager énormément de connaissances, de compétences et d’avoir des retours d’expériences pour pouvoir continuer à vivre sur ce territoire. C’est une question de solidarité et il faut que chacun s’y retrouve.

L’ambition du Parc de passer du « vous » ( ndlr : le Parc) au « nous » (ndrl : le Parc) est intéressante. Depuis 40 ans, j’ai l’impression d’avoir assisté à plusieurs vagues : pour le Parc, contre le Parc…Il faut dépasser cette opposition. L’ennemi ce n’est pas une institution mais notre incapacité à fonctionner ensemble. Tous les habitants résidant ici, qu’ils soient natifs du territoire ou nouveaux arrivants, ont un rôle à jouer pour maintenir notre qualité de vie .

 

 

 

Nicolas de Davydoff, en tant que directeur de Cévennes Tourisme, quel sera votre engagement au sein du CA et de la commission Tourisme de l'établissement public que vous présidez ?

 

Historiquement, les Cévennes ont eu une longueur d’avance dans le tourisme durable.

Ce sera d’être dans une dynamique de projet car il y a des enjeux forts autour du tourisme de demain. Historiquement, les Cévennes ont eu une longueur d’avance dans le tourisme durable avec non seulement des prestataires mais également avec une clientèle qui s’inscrivent dans une démarche de qualité et d’éco-responsabilité et choisissent les Cévennes pour bénéficier d’un environnement préservé. C’est quelque chose qui demande toujours à être travaillé en continu. C’est pour cela qu’il faut assurer un maximum de coordination entre les offices de tourisme qui font la promotion du territoire et le Parc national.

Avec le changement climatique, Il faut que nous soyons force de propositions pour préparer ce tourisme de demain. Il ne s’agit pas, par exemple, seulement de dire que la climatisation n’est pas la bienvenue chez les hébergeurs, nous devons proposer des solutions alternatives. Il faut également qu’en amont de leur séjour, les visiteurs puissent être guidés vers ce qu’ils peuvent faire sur le territoire avec une promesse la plus juste que possible.

Avec les différents partenaires du Parc, il n’y a pas un consensus absolu et total sur la façon de bien faire et de bien anticiper les enjeux et évolutions de l’activité touristique. La commission tourisme, en tant qu’ espace de débats contradictoires doit permettre d’écouter les différents points de vue.

 

 

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A l'issue du CA, les administrateurs se sont plongés dans l'histoire du Parc national à la Maison du Tourisme et du Parc de Florac

 

 

 

Pour aller plus loin :