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Vallées cévenoles

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Vue de Saint-Germain-de-Calberte © Olivier Prohin
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Château de Calberte, Château Saint Pierre © Olivier Prohin
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Rucher tronc dans la vallée de Trabassac © Yannick Manche
La vallée Française, la vallée Borgne et la vallée Longue présentent une succession de sommets dénudés, de pentes escarpées et de vallées encaissées. Terrasses et murets de pierre sèche scandent le paysage que l’homme a bâti pour vivre dans les Cévennes schisteuses.

 

Châtaigniers et chênes verts se partagent le territoire. Tous deux craignent le froid. Le premier occupe les pentes non rocheuses entre 500 et 900 m d’altitude, tandis que le second règne sur les versants rocheux ensoleillés à moins de 500 m d’altitude. 

Les paysages résultent du travail acharné de l’homme qui a implanté mas et hameaux à mi-pente, près de points d’eau, et a aménagé des espaces cultivables autour des habitations. Longtemps, les bancels ont été occupés par les mûriers. Aujourd’hui, le maraîchage ou la culture du safran permettent de continuer à entretenir ces terrasses.

 

 

L’élevage des chèvres et la fabrication du célèbre pélardon - qui bénéficie d’une AOP-, la production et la transformation des châtaignes sont parmi les principales activités économiques.

Dans les cours d’eau, souvent capricieux, notamment lors des « épisodes cévenols », le castor et la loutre sont bien présents. La salamandre affectionne également le territoire. Les  vieux châtaigniers creux abritent une vie cavicole intense : chouettes, oiseaux, genette, chauves-souris, insectes et écureuil peuplent  les lieux. Dans les forêts, sangliers et cervidés abondent.