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Le Parc national des Cévennes met en place un suivi temporel et spatial des chenilles d’apollon

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Chenille d’apollon avec quelques gouttes de rosée du matin © Maïly Moschetti
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Chenille d’apollon sur une dalle à orpins (Sedum album) © Maïly Moschetti
Le Parc national des Cévennes met en place un suivi temporel et spatial des chenilles d’Apollon  

L’apollon (Parnassius apollo) est l’un des rares papillons protégés au niveau national. Depuis une cinquantaine d’années, cette espèce a vu ses populations françaises régresser, voire disparaître sur certains territoires (Vosges, Forez, Causse noir et Larzac). Ce fort déclin est lié à des variations environnementales, engendrant des modifications de son habitat et des modifications de son cycle biologique.

L’objectif du protocole mis en place cette année par le Parc national est de suivre la dynamique temporelle et spatiale de cette espèce sur les Causses Méjean et Sauveterre, en cœur du Parc national des Cévennes.

Au total, 168 dalles à orpins (sa plante nourricière) reparties sur 12 sites historiques d’observation, ont été suivies entre fin avril à début juin. Sur ces 12 sites historiques, 10 ont été identifiés comme sites de présence, avec au total 746 chenilles comptées. Les sites des Causses Méjean et Sauveterre sont les plus importants du Parc national et représentent donc la plus grande partie des populations d’apollon recensées sur son territoire. Afin de pouvoir apprécier la dynamique de la population sur l'ensemble des Causses en cœur de Parc (et pas uniquement à l'échelles des 12 sites historiques), un second plan d'échantillonnage devra être développé à l'avenir dans le but de s'assurer de l'éventuelle présence de chenilles sur des dalles à orpins en dehors de ces sites historiques.