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La prise en compte des chauves-souris dans les ponts

Faune
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Le pont restauré conserve des anfractuosités pour les chauves-souris © Géraldine Costes PNC
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Durant les travaux de restauration d'un pont de la Vallée Borgne, du polystyrène est placé dans les interstices © Géraldine Costes PNC
Les ponts qui enjambent les cours d’eau constituent bien souvent des lieux recherchés par les chauves-souris.  Leur présence est à prendre en compte lors des travaux d'entretien ou de réparation des ouvrages d'art.

En effet, ces abris présentent pour elles de nombreux atouts : ils sont difficiles d’accès pour les prédateurs, présentent des températures relativement stables et sont proches des sources de nourriture; les chauves-souris aiment chasser les insectes le long des cours d’eau. Elles peuvent les utiliser pour s’abriter pour de courtes périodes ou sur du plus long terme pour hiberner ou élever leurs jeunes. Dans certaines régions les ponts peuvent abriter jusqu’à 60% des populations de chauves-souris !

Des travaux d’entretien sont parfois nécessaires sur ces ouvrages et les populations de chauves-souris peuvent alors être impactées.

Sur son territoire, le Parc national des Cévennes travaille en collaboration avec le service des routes pour préserver au mieux les sites utilisés par les chauves-souris. Plusieurs points sont importants pour que la restauration de ces ouvrages d’art s'opèrent dans le respect de ces petites bêtes  : définir la période d’intervention la moins sensible (en dehors des périodes d’hibernation et de reproduction) et définir les anfractuosités à conserver afin que le pont reste un site favorable pour accueillir les chauves-souris.

Les photos illustrent le travail réalisé sur les ponts du haut de la Vallée Borgne.